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le portail si vous n'avez pas l'information de connexion à l'outil de statistiques.
Lorsque connecté à l'outil de statistiques, vous verrez la liste des ressources actives pour votre instance EduProxy. En cliquant sur la ressource qui vous intéresse, vous serez emmenés vers la page détaillant cette ressource en question.
Puisque la configuration du proxy varie d'une ressource à l'autre, il est fort à parier que vous croiserez certaines statistiques qui ne vous diront rien. Nous prendrons ici l'exemple d'Érudit.
Lorsque vous utilisez Érudit à travers ÉduProxy, plusieurs facteurs invisibles entrent en jeu pour optimiser l'expérience de navigation :
- erudit (le site principal, statistiques les plus représentatives)
- retroerudit (certains articles sont encore hébergés sur un plus vieux serveur d'Érudit. Cette ressource rend «invisible à l'oeil nu» le basculement Érudit / RetroÉrudit)
- depoterudit (plusieurs articles sont disponibles en téléchargment sur Érudit. Ces documents sont hébergés eux aussi sur un serveur distinct de l'environnement Érudit, il est donc aussi nécessaire de proxifier les requêtes vers ce serveur!)
Alors lequel utiliser? Les données les plus représentatives sont toujours celles de l'URL courant dont vous vous servez. Dans notre cas, les données de la ressource «erudit» représenteront bien l'utilisation globale d'Érudit via ÉduProxy. Bien souvent, les ressources «invisibles» sont invoquées par la ressource principale de toute façon.
Bien sûr, si vous voulez un estimé des téléchargements de documents à partir d'Érudit, les données de «depoterudit» s'avéreront bien plus utiles.
Et maintenant, que faire de ces données?
Voici, le plus sommairement possible, les grandes lignes des métriques disponibles.
Lorsqu'on parle de «visiteur», il faut comprendre qu'on parle d'une adresse IP publique unique qui parle avec le proxy.
Visiteurs différents : nombre de visiteurs uniques (adresse IP) dans la période donnée.
Exemples :
- Si une étudiante se connecte à Érudit via l'URL Eduproxy pour une première fois à partir de chez elle, un «visiteur différent» sera enregistré. Ses prochaines visites sur Érudit à partir de chez elle n'auront plus d'incidence sur ce compteur pendant la période donnée.
- Peu importe le nombre d'étudiants utilisant le réseau de votre établissement pour se connecter à Érudit, le "visiteur différent" ne sera comptabilisé que pour 1 puisqu'ils partagent vraisemblablement l'adresse IP publique du collège (ou de cette section du collège).
Visites : nombre de visites dans la période donnée. Les différentes connexions d'un «visiteur unique» (adresse IP) sont comptabilisées, que ce soit la première ou la dixième connexion, à condition que ses différentes visites ne sont pas dans un délai donné (entre 1h et 2h).
Exemple : Dix étudiants dans un laboratoire informatique qui font des recherches en simultané sur Érudit via l'URL EduProxy. Il n'y aura qu'une seule visite de comptabilisé puisqu'ils partagent vraisemblablement l'adresse IP publique du collège (ou de cette section du collège) et l'utilisent simultanément.
Pages : quantité de pages chargées dans une période donnée. Chaque chargement de page (article précis, page de recherche, page d'accueil etc.) est comptabilisé. Cela peut donner un aperçu de l'achalandage de la ressource.
Hits : quantité d'appels fait au serveur proxy pour la période donnée. Cette statistique est plus abstraite.
Exemple : Raoul fait une recherche sur Universalis et trouve l'article qui lui convient, qu'il lit en entier avant de fermer la page.
- Charger la page d'accueil enregistre plusieurs «Hits», un pour le chargement de la police d'affichage, un pour l'article en vedette, un pour l'engin de détection d'IP.
- En faisant sa recherche, Simon voit des résumés de chaque article. Chaque résumé est chargé de la BD d'Érudit, donc compte comme un hit.
- Simon charge l'article, Un «hit» pour celui-ci, et un «hit» par image dans l'article.
Plus la ressource est simple, plus les «hits» se rapprocheront des «Pages».
Bandwidth : bande passante utilisée par la ressource pour la période donnée. Ce score est particulièrement élevé sur les ressources de type «multimédia en continu», puisque des films complets sont présentés à l'utilisateur.